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Stéphanie Butorovic, consultante SAP chez PASàPAS : "C’est évident que les femmes ont leur place dans le numérique !"

Après avoir travaillé durant 10 ans aux côtés d’une dirigeante qui a été son mentor, Stéphanie Butorovic travaille aujourd’hui sur des projets de conversion SAP S/4 HANA chez PASàPAS, leader français des solutions SAP, qui a rejoint Talan fin 2021. Cette jeune Talan a récemment intégré la « Conversion Factory », l’équipe dédiée à l’industrialisation des méthodes de conversion.

Dans le 9e arrondissement de Paris, au sein de la Conversion Factory chez PASàPAS. Stéphanie Butorovic, jeune femme optimiste, dynamique et exigeante, explique : « Le pilotage de projet est un peu mon dada ». Après avoir débuté par des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) dès son entrée dans l’entreprise il y a près de 4 ans, elle pilote désormais des projets de conversion côté maîtrise d’œuvre.

 

À la rencontre de « la bonne personne »

Après son Master en Économie et Gestion d’entreprise à la Sorbonne, Stéphanie trouve un stage de digital learning sur SAP dans un grand groupe. Son frère aîné, qui travaille lui-même dans le conseil, lui avait déjà fait connaître cet environnement. « C’est le hasard qui m’a amenée sur cette voie. Et finalement, le hasard a bien fait les choses », précise-t-elle. Depuis le début de sa vie professionnelle, elle n’a « jamais ressenti d’inégalité » due à sa condition féminine et ne s’est « jamais posé de questions sur ce sujet. À aucun moment ça n’a été une problématique pour moi », confie-t-elle. Aujourd’hui, elle apprécie d’évoluer dans un environnement où les femmes sont présentes, aussi bien côté équipe opérationnelle que côté fonctions support.

Dans une société de conseil durant ces 10 ans (d’abord consultante en conduite du changement et en assistance à maîtrise d’ouvrage, puis responsable chargée d’affaires), elle est rattachée à la fondatrice et directrice générale. « Une main de fer dans un gant de velours », mais aussi une « entrepreneuse dans l'âme qui a monté seule sa société de 340 personnes ». « Elle était là pour nous former et nous accompagner. Elle était très constructive ». Un mentor ? « Totalement », répond la consultante. « En travaillant avec elle au quotidien, on ne se pose aucune question sur le fait d’être une femme. C’est une évidence pour moi que les femmes ont leur place dans le numérique », déclare Stéphanie, qui a quitté la société après le départ en retraite de la dirigeante.

« J’ai eu la chance de travailler avec la bonne personne », analyse-t-elle. Avant de citer Jack Ma, le fondateur d’Alibaba : « Avant 20 ans, soyez un bon élève. Avant 30 ans, suivez quelqu’un. Allez dans une petite entreprise, vous apprenez la passion, vous apprenez à rêver. Ce n’est pas l’entreprise où vous allez qui compte, c’est le boss que vous suivez... » « C’est exactement ce qui m’est arrivé », commente-t-elle. De la fréquentation, pendant 10 ans, de cette femme charismatique, Stéphanie retient des savoir-être clés : le sens de la relation client, faite d’écoute et de transparence, mais aussi un management équilibré, entre empathie et efficacité. « On n’a plus aucun lien professionnel mais on reste toujours très proches », souffle Stéphanie, qui revoit régulièrement son ancienne patronne et quelques-uns de ses collègues – aujourd’hui « des copains ».

 

De la maîtrise d’ouvrage à la maîtrise d’œuvre

Désireuse de rejoindre une entreprise tournée vers l’humain, elle intègre PASàPAS, qu’elle découvre parmi le classement des Great places to work. Dès le premier échange avec la chargée de recrutement, elle ressent tout de suite de la transparence, se sent à l’aise. « Ils ne recrutent pas sur mission, mais plutôt sur profil. Ils cherchent surtout des personnalités. »

À son arrivée dans l’entreprise, Stéphanie exerçait des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour « seconder les clients dans leurs responsabilités ». Deux ans plus tard, elle est passée au pilotage de projet et à la maîtrise d’œuvre, côté intégration, pour accompagner les clients à passer de l’ancien au nouveau système SAP. Sur chaque projet de conversion, elle pilote une dizaine d’intervenants. « C’est un tout autre métier, qui aborde des sujets techniques, et une posture tout à fait différente », souligne-t-elle. Il y a une marche à monter en termes de développement, d’administration système… « Ça s’est fait assez naturellement et progressivement car j’ai été très bien accompagnée », raconte la consultante, qui n’a pas reçu de formation technique, mais est « capable de trouver des solutions, mobiliser des ressources et des personnes » pour aider ses collègues. Elle a récemment rejoint l’équipe de la « Conversion Factory », qui met au point une méthode industrielle pour délivrer rapidement les projets de conversion.

 

Le « besoin d’apprendre toujours de nouvelles choses »

Surtout, explique-t-elle, « il n’y a que des experts chez PASàPAS », qui recrute très peu de juniors. « Lorsque j’ai un problème, je me retourne et il y a 390 salariés qui peuvent m’aider. Je ne me sens jamais seule sur une problématique ; je sais que je trouverai toujours une personne pour m’apporter ses éclairages, quel que soit le sujet. C’est la grande force de PASàPAS. » Stéphanie aime particulièrement l’esprit d’équipe et le travail collaboratif, omniprésent. Ses collègues la sollicitent beaucoup sur Teams, au fil de l’eau, pour lui poser des questions. « J’aime le dynamisme, quand il y a plein de sujets à traiter, être à 120%. Dans mon métier, je continue d’apprendre tout le temps de nouvelles choses. J’en ai besoin et je ne m’en lasse pas », insiste-t-elle.

« Chez PASàPAS, on ne limite pas ma créativité ; au contraire, on l’encourage. Je peux donc prendre des initiatives, être innovante (par exemple sur les offres commerciales), travailler sur des sujets liés à mon cœur de métier ou en dehors, et mettre en application mes nouvelles idées. Je suis très autonome dans mon activité », ajoute-t-elle. Stéphanie apprécie particulièrement la diversité de la relation client : « De par leur culture d’entreprise et leur relationnel, tous nos clients sont différents. » Suite au rachat de PASàPAS, elle est ravie d’avoir intégré le groupe Talan dont elle apprécie « l’ambition, la présence à l’international, ainsi que la diversité des clients et des offres ».